Friday, November 11, 2011

Toi ma terre


Toi ma terre
Aux couleurs de miel
Terroir sablonneux
Qui m’a nourri
Je te livre mon âme
Pour payer ma dette

Je pleure
Sur l’ingratitude
De ceux qui calomnient
Ta beauté
Et martèlent ton sable

Toi mon Ile
Tu demeures l’Ile accueil
Qui berce
Au sein de ton sol
Ce peuple de migrants

Je savoure tes contours
Entourés de ce tableau
Au couleur d’émeraude
Je hume le parfum
De tes plaines vertes sucrées

Ile aquarelle
Aux algues dansantes
Sous la fièvre du séga
Et le souffle des cocotiers
Qui réveillent
Leurs parfums à l’aube

Ton cri de liberté
Est musique à mon cœur

Fatimah
11.11.11




Le pouvoir des mots (4ème partie)



Les mots de haine, de sang
Ecorchent l’âme
Infiltrent et détruisent le cerveau
Sillonnent les passages vers les neurones
Pour les contrôler, les anéantir
Violent le regard et frappe violemment
Saccagent le berceau de l’espérance

Thursday, November 3, 2011

Le pouvoir des mots (3ème partie)


Le pouvoir des mots (3ème partie)

Les mots de réconfort, d’espoir et de bonté
Rapiècent un esprit déchiqueté
Gonflent un corps somptueusement
Bousculent les idées préconçues
Créent l’envie d’espérer, de jouir
Réduisent  les douleurs
Adoucissent les sautes d’humeurs
Invitent aux rêves à nouveau



Monday, October 24, 2011

Le pouvoir des mots (2ème partie)


Les mots gentils, forts,
Remplis d’amour et de tendresse
Transforment le triste quotidien
De ceux qui veulent toucher les étoiles
Ces mots qui dansent
Embellissent les cœurs en pleure
Fleurissent les âmes nues
Préservent la beauté
Étalent devant les yeux
La certitude de l’extase
Cimentent les plaies du passé
Cultivent les envies et les désirs

Sunday, October 23, 2011

Le pouvoir des mots (1ère partie)



Les mots doux et tendres
Rendent un texte agréable à lire
Embaument les cœurs puants
Faufilent jusqu'aux oreilles
Comme une douce note
Font revivre un sourire déjà mort
Boivent les douleurs et
Laissent place au bonheur

Wednesday, October 19, 2011

Rever d'un monde meilleur

J’ai envie de changer le monde, de creuser  sa cervelle et de modifier ses neurones, de vider son cœur, le dépouiller de ses secrets enfouis quelques part dans ce tunnel infernal de la vie.  J’ai hâte de disséquer les folies de mes sens et de mes émotions afin de comprendre le bruissement sourd des hommes.  J’ai envie de rapiécer bout par bout les brindilles de mon chagrin et les noyer dans le liquide de tes larmes. Je pense à réinventer l’amour, réinventer les mots afin de voir disparaitre les étourdissements  de la souffrance.  J’ai envie d’empiffrer les passants de mes histoires compliqués jusqu'à qu’ils vomissent leurs haines et se purgent de la violence.  Oui j’ai envie…j’ai envie de repeindre le tableau de ce paysage presque mort, dévidé de son âme, dépourvu de sa robe verte et de voir à nouveau germer de la terre, les arbres de nos ancêtres. J’ai envie de laver le sang de la guerre par ma sueur parfumée d’encens. J’ai envie d’être l’architecte de ce monde en désastre, sortir des mes tripes les desseins les plus folles pour diviniser l’être humain. J’ai envie de donner aux enfants leurs innocences perdues, les ensoleiller de mes rêves insouciantes. J’ai envie que la musique continue à jouer des morceaux d’espoir et que la valse m’entraine dans un monde nouveau aux couleurs d’arc en ciel.

18.10.11

Sunday, September 11, 2011

Tu ne seras plus seule


Prend ma main que je te tends
Tu y découvriras la douceur du Printemps
Laisses ton cœur me parler
Il me reconnaitra et saura te soulager

Mets ta tête sur mon épaule présente pour te servir
Tu vibras au rythme de mes soupirs
Déverse ta colère vengeresse
Dans le berceau de ma tendresse

Ecris tes douleurs dans les pages de ma vie
Dépose tes peurs sur le palier de mon âme adoucie
Marche à mes cotés comme un peul
Tu ne te sentiras plus jamais seul
Rie et chante avec moi sans avoir peur
Les mélodies de tes variantes humeurs

Je te donnerais mon temps
Afin de ramener chacun de tes instants
Je t’écouterais toute la nuit
Tes mots, tes phrases enduites
De tes peurs, de tes doutes
Je les avalerais pour toi sans nul doute

Je boirais tes tristes larmes
Mon sourire deviendra ton arme
Avec le pinceau de mes cils
Je dessinerais un sourire jubile
Sur tes lèvres saccagées
De tants d’amertumes enflammées

Prends ma main que je te tends
Tu ne seras jamais plus seul au printemps

Fatimah
04.11.10