Sunday, September 11, 2011

Tu ne seras plus seule


Prend ma main que je te tends
Tu y découvriras la douceur du Printemps
Laisses ton cœur me parler
Il me reconnaitra et saura te soulager

Mets ta tête sur mon épaule présente pour te servir
Tu vibras au rythme de mes soupirs
Déverse ta colère vengeresse
Dans le berceau de ma tendresse

Ecris tes douleurs dans les pages de ma vie
Dépose tes peurs sur le palier de mon âme adoucie
Marche à mes cotés comme un peul
Tu ne te sentiras plus jamais seul
Rie et chante avec moi sans avoir peur
Les mélodies de tes variantes humeurs

Je te donnerais mon temps
Afin de ramener chacun de tes instants
Je t’écouterais toute la nuit
Tes mots, tes phrases enduites
De tes peurs, de tes doutes
Je les avalerais pour toi sans nul doute

Je boirais tes tristes larmes
Mon sourire deviendra ton arme
Avec le pinceau de mes cils
Je dessinerais un sourire jubile
Sur tes lèvres saccagées
De tants d’amertumes enflammées

Prends ma main que je te tends
Tu ne seras jamais plus seul au printemps

Fatimah
04.11.10

En quête d’espoir

 
L’eau amère, remplie de calcaire
D’une vie de misère 
Sanglots de peine
Traduisant la haine
Il a faim d’un bout de pain
Cri de douleur
Eclatement de sa chair
Pour s’assouvir
Il devient voyageur
Douché de sa sueur 
Silhouette fragile
Telle le vase d’argile
Regard de sang
Les mains tremblantes
Il avance à pas lents 
Déchiré, usé, éreinté 
En quête d’un espoir
Sur la berge de l’aurore

La décadence


Que dire sinon que la vie aurait pu être garnie de fleurs de L'amitié et L'amour inconditionnel... le baiser de l'insouciance, les rêves d’enfant effacés par les soucis qui tiraillent, qui démangent le cerveau. Le mal qui flotte dans l'air, qui ébranle l'édifice du bonheur érigé par les architectes de l'amour.  La musique n'arrête pas de jouer les morceaux les plus touchants, les plus beaux, les plus aimants, comme pour réveiller les consciences perdues à jamais dans le fossé de l'indifférence.  On marche à cote sans se voir, se reconnaitre. On fait semblant. La mesquinerie humaine cachée sous le masque de l'ange du ciel, ne cesse de frapper, vidée de tous scrupules et teintée des couleurs sataniques.  Que de cœurs blessés et des âmes mortes à l’heure où on parle d’avancement et de progrès.  La froideur de la modernisation s’abstient de réchauffer le cœur et viole la pudeur du respect. La colombe s’envole pour livrer le message de paix qui se heurte à l’arrogance des hommes.