L’eau amère, remplie de calcaire
D’une vie de misère
Sanglots de peine
Traduisant la haine
Il a faim d’un bout de pain
Cri de douleur
Eclatement de sa chair
Pour s’assouvir
Il devient voyageur
Douché de sa sueur
Silhouette fragile
Telle le vase d’argile
Regard de sang
Les mains tremblantes
Il avance à pas lents
Déchiré, usé, éreinté
En quête d’un espoir
Sur la berge de l’aurore
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